For now I am winter: Akureyri I

« Mémoire : au plus profond de la forêt des songes ou des contes, j’imagine un lac noir,
dissimulé sous un lit de feuilles morts, mais dont s’écoulerait l’eau très claire d’un filet de voix fort douce…

Mémoire : ce pourrait être encore une diffuse présence maternelle, peu ou prou endeuillée,
envahissante, et dont l’âme pèse de tout son poids sur la main qui tient la plume. La
« mérencolie », ou mélancolie, hypothétique figure tutélaire de tout travail d’encre ?

Mémoire : un tissu troué, fait de silence et de petites phrases. Un entrelacs dont les
blancs ou les lacunes importent autant que les tracés… »

Jean-Michel Maulpoix, La musique inconnue

Ólafur Arnalds – Við Vorum Smá…

Akureyri

Akureyri

Akureyri

Akureyri

Akureyri

Akureyri

Akureyri

Akureyri
 

« L’autre voix, la voix que le silence nous laisse entendre, elle s’appelle Musique. »
Vladimir Jankélévitch

Exemple :
« Musique : la neige qui tombe sur un arbre mort. »
Jean-Michel Maulpoix, La musique inconnue

 

Vous êtes actuellement ici : GALERIES > For now I am winter > Akureyri I
→ continuer vers Akureyri II

« je suis le danseur étoile, ma sœur est la ballerine, nous ne faisons plus aucun poids, nous volons en l'air, c'est une des jubilations de l'enfance de pouvoir se transformer en plume. » —Hervé Guibert

DANS LES CARNETS

à propos du silence de Larmes (largo di molto)