For now I am winter

« J’aime sa façon de partir vers nulle part en ayant l’air de croire qu’on l’attend en un endroit précis du ciel et qu’elle y parviendra bientôt.
J’aime sa manière de ne rien dire en laissant espérer qu’elle va parler, qu’elle sait des choses mais se retient, comme quelqu’un qui n’oserait pas déclarer son amour.
J’aime sa défaite mélodieuse. De n’avancer vers rien, de ne s’adresser à personne, elle gagne le droit de chantonner à l’oreille de la mort et de l’apprivoiser un peu.
Elle a posé la tête sur son épaule de plâtre. »

—Jean-Michel Maulpoix, La musique inconnue

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(et en musique s’il vous plaît)

mytvan akureyri I

akureyri II from Akureyri to Reykjavík

Garðar I to the northernmost roads

an ending a beginning … and they have escaped the weight of darkness

Playlist for a road trip (kind of) On continue

françois bon, vases communicants

mais où s’en va le bleu du ciel quand tombe la nuit ?

Vík í Mýrdal Garðar II

Reykjavik

« je suis le danseur étoile, ma sœur est la ballerine, nous ne faisons plus aucun poids, nous volons en l'air, c'est une des jubilations de l'enfance de pouvoir se transformer en plume. » —Hervé Guibert

DANS LES CARNETS

à propos du silence de Larmes (largo di molto)