navigation entre Upernavik et Nuussuaq (Groenland) #video

(c’est François Bon qui va être content. me voilà sur youtube.)

avec une petite vidéo d’une navigation effectuée au Groenland dans la baie de Baffin entre Upernavik et Nuussuaq, petit village situé par latitude 74°Nord, 200 km au nord d’Upernavik où j’avais effectué ma résidence d’artiste de fin juillet à début septembre 2015 (et suite à mon périple d’un mois et demi à bord de Le Manguier (qui a besoin de vous en ce moment).

On ne voit pas dans la vidéo évidemment (vu que je suis une feignasse qui manque de temps pour faire les montages adéquats) mais ce fut une journée féérique où me suis marré comme une baleine… Avions navigué 5h aller 5h retour pour rencontrer Nikolaï (pendant 2h) (oui dix heures de navigation pour rester 2h sur place), artiste résidant à Nuussuaq, qui nous avait régalé d’un féerique repas s’articulant autour d’une trilogie de narval : séché, en ragoût, congelé version sashimi… (on désapprend selon les circonstances à détester la viande !) et de baies noires collectées sur les pentes de la toundra deux jours auparavant.

Sa maison, aux tons jaunes et roses et aux mille bibelots (dont un magnifique et grand Jésus en perles sur les murs — Nikolaï enfile des perles, si si, c’est l’un des arts inuits) ressemble étrangement à la maison de ma grand-mère au vietnam (sauf que la sienne est plutôt dans les tons bleus, et qu’elle n’enfile pas des perles). On ne voit pas la maison de Nikolaï dans la vidéo, désolée ce sera pour la prochaine fois, en revanche, en bande son après, il y a la merveilleuse Christine Ott qui sort un album le 16 décembre prochain. (je pique les mots de l’ami Hervé : ) « Une musique inouïe pour un film qui ne l’est pas moins. Ou comment la pianiste et ondiste Christine Ott a remis en musique Tabu de Murnau & Flaherty.  »
L’album sort chez Gizeh Records (ça c’est du cadeau de noël à faire !)

par Candice Nguyen

« je suis le danseur étoile, ma sœur est la ballerine, nous ne faisons plus aucun poids, nous volons en l'air, c'est une des jubilations de l'enfance de pouvoir se transformer en plume. » —Hervé Guibert

DANS LES CARNETS

à propos du silence de Larmes (largo di molto)