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toujours en vie — et combien | & conversations avec frédéric chabot

  The Arrows – We have love (we may not have a decent home to call our own…)   _l’hiver dernier, je rencontrai frédéric arthur chabot à montréal. frédéric dont nous avions publié le travail dans PLATEFORM Magazine (dans le n°3 de février 2009 puis dans le n°35 oct. 2011 — oui je sais : le temps file). _de cette rencontre, 2 petites choses à partager ici. la 1ère, c’est cette...

l’hiver au cœur

Montréal, 5 janvier 2018

  Échancrure : un peu de chair écrite et déchirée. — Toi,             demi-nue sur la page de buée, l’hiver au cœur. —Jean-Michel MAULPOIX   Chance The Rapper – Good Enough   _l’extrait ci-dessous d’un exotisme pur et formidablement enthousiasmant (et à la fois d’une banalité folle pour qui a grandi en banlieue) « C’est une ville où les gros autobus débarquent le...

l’assassin du mime était muet (Usine de Films Amateurs de Michel Gondry) #video

L'Assassin du mime était muet (Usine de Films Amateurs de Michel Gondry)

_un retour à Montréal en grandes pompes après quelques jours passés à Brooklyn qui m’ont laissée bien songeuse… (envie de ci, envie de ça, envie de reprendre une formation, reparticipé à la loterie pour la green card etc.) puisque j’ai pu filmer mon premier court-métrage loufoque pour le projet de Michel Gondry (!!!) et ce, grâce à la sympathie de ma super collègue rencontrée...

je suis.

je suis la paresse des cieux

A Silver Mount Zion – Broken Chord Can Sing a Little . . . . Perfide voile humide s’immisce s’immisce. Beau en dehors, ravagée en dedans. Emil qui dit : le réel me donne de l’asthme et moi une mauvaise nuit. j’ai dormi me suis réveillée me suis rendormie, combien de fois la toux la fatigue se lever. une mauvaise nuit oui. mais il faut bien ressortir de ce lit...

une heure du matin | Combien avons-nous dormi ? Upernavik (Groenland) #video

upernavik © candice nguyen

_extrait du carnet de notes de là-haut, daté d’août 2015 ; Upernavik, Groenland :   72°47′13″N 56°8′50″W     Dimanche 16 août. Upernavik. Réveillée 11h. Beau ciel bleu et sentinelles éloignées sur la ligne d’horizon. Je lis quelques textes de mh sur la mort — la sienne à venir, point trop n’en faut, les rapprochements que mon cerveau fait malgré moi me serrent le...

fragments du maintenant (comité invisible)

© candice nguyen

« Il n’y a de véritablement politique que ce qui surgit de la vie et fait d’elle une réalité déterminée, orientée.   [imagine ici un gros scratch qui couperait les images du mépris qui te viennent alors en pleine face à l’écoute de ces quelques notes de musique — et revenons à une bande son plus appropriée. si si, coupe le son du premier morceau et passe au deuxième tu...

LOIN D’AILLEURS, Vente aux enchères d’œuvres au profit des réfugiés #PLATEFORM #EVENT #SOLIDARITÉ

– mise à jour : mardi 20 juin 2017 – LOIN D’AILLEURS, Vente aux enchères d’œuvres photographiques au profit des réfugiés, un évènement en partenariat avec PLATEFORM magazine, A12 Photo Numérique et La Bellevilloise. Tous les jours nous sommes pris dans un flux d’images, et dans ce flux quotidien, les images des camps de réfugiés à Paris et ailleurs nous ont tous touchés. Alors...

de l’incertitude d’avril à l’hiver : ce qui mérite vie

depuis le train au retour de Ventimiglia, août 2013

« Sur cette terre, il y a ce qui mérite vie : l’incertitude d’avril, l’odeur du pain à l’aube, les opinions d’une femme sur les hommes, les écrits d’Eschyle, les prémices de l’amour, l’herbe sur les pierres, les mères se tenant debout sur un filet de flûte, et la peur que les souvenirs inspirent aux conquérants. Sur cette terre, il y a ce qui mérite vie : la fin de septembre, une dame qui entre...

Carnet tangérois

« Et nous, nous aimons la vie autant que possible. Nous dansons entre deux martyrs. Entre eux, nous érigeons pour les violettes un minaret ou des palmiers. Nous aimons la vie autant que possible. Nous écrivons nos noms pierre par pierre. Ô éclair, éclaire pour nous la nuit, éclaire un peu. Nous aimons la vie autant que possible. » Mahmoud Darwich

« je suis le danseur étoile, ma sœur est la ballerine, nous ne faisons plus aucun poids, nous volons en l'air, c'est une des jubilations de l'enfance de pouvoir se transformer en plume. » —Hervé Guibert

DANS LES CARNETS

à propos du silence de Larmes (largo di molto)