BLOG

chicken for lunch

The Fling – Dry the rain Tú Lệ quelque part dans la province de Yên Bái. De temps en temps il arrive une voiture d’étrangers. Ils sont quatre, cinq, sept, l’air complètement hagard, défoncés de fatigue mais heureux. La chaleur, le bitume qui chauffe, nos poules qui traversent la route et les buffles qui leur font peur, ça nous fait rire. Leur tenue de combat, appareil photo...

c’est toujours un dimanche

_remplir les interstices projeter ce qui dans silences de la petite écriture se fait – écrire à ta place. Je reprends : écrire à ta place. Noircir ces feuillets entiers, gribouiller sur les coins de table, annoter en marge mes lectures, penser à toi en écrivant ma liste de courses, te glisser sans faire exprès entre le lait et le café, me permettre même de lancer quelques croches à la volée...

cent quarante

appétence survivance aux heures creuses désespérance dans l’attente de réponse arrives-tu serait-ce cela le désir. après-midi nuit sans sommeil petit matin piquée yeux encore fermés que téléphone déjà dans la main délivrance. dissémine petits mots comme petites touches de présence écrans interposés. fragmentés | ne pas connaître et attendre déjà – je redemande serait-ce cela le désir...

le chat-bus est mon ami

Carnets de route de Vung Tau à Nha trang, Vietnam, Décembre 2010 Ai testé pour vous toutes sortes de moyens de locomotion. À deux roues, à trois, à quatre. Moteur et sans. Sur terre, sur l’eau, dans les airs. Des bacs et des barques, des jonques et des bateaux, des motos des vélos, des scooters, des 4×4, des minivans, des cars, des avions… mais la palme d’or revient sans...

parler de terre rouge sans la montrer

© candice nguyen

Radiohead – Weird Fishes Carnets de route sur la route de Di Linh, Vietnam, Novembre 2010 Ai rajouté des photos ici et là. De la parcimonie au trop de, au trop d’images, au trop d’émotions au manque de temps. Au temps qui défile, au temps suspendu, aux retrouvailles. Vous passe les retrouvailles du Sud, du bord de mer, du père pour arriver directement sur la route de Di Linh. Di...

last hours in the North

Hanoi en vrac, Hanoi qu’on quitte demain. Je remets ici pêle-mêle quelques photos que j’avais balancées sur twitter. Aurais voulu photographier le même endroit à différents moments de la journée pour vous montrer la vie là-bas qui se succède. Marchands ambulants, échoppes alimentaires du petit-déjeuner au dîner, magasin qui ouvre et ferme, l’heure de la sieste, le trafic de dix...

hors des sentiers battus…

© candice nguyen

Atterrir à Hanoi plutôt que Saigon pour une fois. Ne pas raconter Hanoi, une ville où j’aurais pu me voir vivre. Le dédale de ses rues, sa circulation douce (loin, très loin de la surréaliste saigonnaise), sa poussière, sa pollution, mes bronches qui accusent le coup difficilement. Ne pas raconter mais partager cette photo en attendant de prendre le temps, un photo prise dans la rue du...

de lahore à marseille

Marseille 20 Octobre 2010

– Pourquoi me parlez-vous de la lèpre ? – Parce que j’ai l’impression que si j’essayais de vous dire ce que j’aimerais arriver à vous dire, tout s’en irait en poussière… – il tremble -, les mots pour vous dire, à vous, les mots… de moi… pour vous dire à vous, ils n’existent pas. Je me tromperais, j’emploierais...

réponse à maryse hache

L’occasion est rare ! Mais que faire ? Gardez-en un souvenir. En réponse à Maryse Hache qui vient de publier hanoï hélène baky 1932   Du souvenir, j’en garde des traces bien plus profondes que la simple curiosité ramenée des foires. Vous le décrivez si bien, ces petits trésors tenus en quelques babioles exotiques qui amènent avec eux tout un monde dont on ne connait rien et...

à deux pas

cottongrass, greenland

je te rencontre. à deux pas de chez moi. tu ne me reconnais pas.
comment aurais-tu pu me reconnaître moi qui ai mille visages ?
je reconnais ton épaule de dos les yeux fermés.
je m’avance. je t’embrasse. je ne sais plus.
nous sommes-nous un jour déjà connus ?
je crois que oui je t’ai toujours connu.

« je suis le danseur étoile, ma sœur est la ballerine, nous ne faisons plus aucun poids, nous volons en l'air, c'est une des jubilations de l'enfance de pouvoir se transformer en plume. » —Hervé Guibert

DANS LES CARNETS

à propos du silence de Larmes (largo di molto)