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Carnet bleu

sur une faille que —

© candice nguyen

. c’est sur une faille que — s’il se peut, chaque fois on retrouve pied.* Oiseaux-Tempête feat. G.W.Sok – Ütopiya / On Living   . draps, comme tu t’en arraches, eux-mêmes hors de leur lit d’orage pour se retrouver dehors ou dedans. . en toi l’espace fendu est de nouveau entier. _crépuscule : lumière qui éclabousse les murs dans un dernier soubresaut _rêve : de corps dansant (encore)...

everything means nothing to me (Elliott Smith & more)

Edimbourg, avril 2015 © candice nguyen

The Color Bars Experience (Jason Lytle) – Everything means nothing to me   Quelqu’un a trouvé l’avenir en forme de statue au garde à vous dans une fontaine, regardant en arrière dans une flaque d’eau avec sur l’épaule un oiseau bleu qui chante sans cesse, à tout propos Tout n’a aucun sens pour moi Tout n’a aucun sens pour moi Tout n’a aucun...

friable au souffle

© candice nguyen

Alif – Al-Juththa (The Corpse) _il y a cette tension permanente entre la noirceur du monde et la douceur qu’on tente (un peu trop mollement) jour après jour d’y apposer. Entre, le silence. Et ces morceaux lancinants qu’on écoute en boucle jusqu’à l’épuisement, se rêvant en train de danser sans fin au milieu d’une assemblée enfumée qui veillerait tard dans...

ces corps diaphanes ne sont pas nôtres

© candice nguyen

  Je n’aime pas trop qu’on me bouscule dans la mort comme ça. Ce sont les mots par lesquels j’ai débuté un message aujourd’hui. _Il y a ce cavalier au galop dans la steppe avec ses cris et sa sueur légués à l’éphémère. Il y a ce sursaut d’extase et de mort qui moissonne les sables. Il y a ce vieux silence des temples, des ruines, des ermitages et des...

une écoute

© candice nguyen

17 mars 2015. tu crois qu’on peut écouter la lumière ? il fait un temps d’estampe chinoise | un peu d’apocalypse dans ce désastre mou. (cut-up andré velter) | Ce pourrait être la résurgence fragile à peine un souffle, un frisson, un écho de la sérénité première, de la mise à l’écart qui transfigure le vertige en vertu * moi je crois bien qu’on peut écouter la lumière. il y en a...

petit flocon très habile (Jacques Ancet)

Benjamin Fincher – Benshi ↑ » une neige (quelques flocons) le désir qui s’éloigne revient     cris brûlures (il neige) on ne touche jamais la blancheur     (chaleur ou sang) » Jacques Ancet, La cour du cœur, « Du Jour » (j’ai passé beaucoup de temps à la grande bibliothèque de berri uqam le mois dernier, j’ai des notes en pagaille de mes lectures dans...

after dark

© candice nguyen

Rhye – Last Dance
si je ferme les yeux si je mords ma lèvre si mes poignets se meuvent si le vent si les jours passent si je lis patti smith si la fatigue si la vie pas si garce pas si folle si la vie pas si belle si je t’aime si la musique loin longtemps -— let’s dance

encore

vtcn

Sister Crayon – And glass… « Mais loin d’être seulement le miroir trompeur du passé, sa doublure imaginaire, le langage est le réceptacle de nos désirs inassouvis, comme aussi une prière adressée par soi à soi-même et aux autres qui rarement l’entendent ou ne l’entendront que lorsqu’il sera trop tard. » Louis-René des Forêts, Face à l’immémorable la vie qui...

même si on se penche (Yves Bonnefoy)

même si on se penche

« Le souvenir est une voix brisée, On l’entend mal, même si on se penche. Et pourtant on écoute, et si longtemps Que parfois la vie passe. Et que la mort Déjà dit non à toute métaphore. » Yves Bonnefoy, L’heure présente Do make say think – The landlord is dead   « On n’écrit jamais qu’un seul livre, croyez-moi, mais ce livre on l’écrit en passant par plusieurs...

« je suis le danseur étoile, ma sœur est la ballerine, nous ne faisons plus aucun poids, nous volons en l'air, c'est une des jubilations de l'enfance de pouvoir se transformer en plume. » —Hervé Guibert

DANS LES CARNETS

à propos du silence de Larmes (largo di molto)